Affaire de harcèlement à Ottawa : Stéphanie Plante, conseillère municipale, conteste les accusations de la commissaire à l'intégrité

2025-08-23
Affaire de harcèlement à Ottawa : Stéphanie Plante, conseillère municipale, conteste les accusations de la commissaire à l'intégrité
ICI Radio-Canada

Une controverse éclate à Ottawa concernant Stéphanie Plante, conseillère du quartier Rideau-Vanier. La commissaire à l'intégrité l'accuse de harcèlement sur les réseaux sociaux, mais la conseillère dément fermement ces allégations. Décryptage de ce conflit qui secoue la politique locale.

L'affaire a débuté lorsqu'une plainte a été déposée auprès de la commissaire à l'intégrité, alléguant que Stéphanie Plante avait tenu des propos inappropriés et harcelants sur les réseaux sociaux. La commissaire a ouvert une enquête et a conclu que les accusations étaient fondées, ce qui a conduit à la publication d'un rapport critiquant le comportement de la conseillère.

Stéphanie Plante a réagi avec véhémence à ces accusations, les qualifiant de « totalement infondées » et de « calomnieuses ». Elle affirme qu'elle a toujours utilisé les réseaux sociaux de manière responsable et respectueuse, et qu'elle n'a jamais eu l'intention de harceler qui que ce soit. Elle a annoncé qu'elle allait contester les conclusions de la commissaire devant les tribunaux.

« Je suis profondément blessée et choquée par ces accusations », a déclaré Stéphanie Plante lors d'une conférence de presse. « Je suis convaincue que la commissaire a mal interprété mes actions et mes propos. Je suis prête à me battre pour prouver mon innocence. »

Cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les limites de l'utilisation des réseaux sociaux par les élus. Elle intervient alors que les tensions sont vives à Ottawa, en raison de la gestion de la pandémie de COVID-19 et de la crise du logement.

Les réactions à cette affaire sont partagées. Certains soutiennent que Stéphanie Plante doit être tenue responsable de ses actes, tandis que d'autres estiment qu'elle est victime d'une campagne de dénigrement. Le débat est animé et les opinions divergent.

L'avenir de Stéphanie Plante en tant que conseillère municipale est en suspens. Si elle est reconnue coupable de harcèlement, elle pourrait être destituée de ses fonctions. En attendant, elle continue d'assumer ses responsabilités, tout en se battant pour prouver son innocence.

Cette affaire de harcèlement à Ottawa est un rappel que les réseaux sociaux peuvent être un outil puissant, mais qu'ils doivent être utilisés avec prudence et respect. Les élus, en particulier, doivent être conscients de l'impact de leurs paroles et de leurs actions en ligne.

L'affaire est suivie de près par les médias et l'opinion publique. On attend avec impatience la suite des événements et le verdict final.

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